Ma motivation est d'aider mon pays

David Shakhbandaryan est né et a grandi à Moscou, en Russie. Il a vécu dans cette ville jusqu'à l'âge de 23 ans et, il y a six mois, il s'est installé en Arménie pour entamer le programme Birthright Armenia. Il vit à Charentsavan et travaille bénévolement dans le domaine de l'informatique, aidant Repat Armenia à améliorer le contenu de son site web. La Fondation Repat Armenia, une organisation non gouvernementale à but non lucratif, a été créée en août 2012 pour porter le concept de promotion active du rapatriement, avec un personnel dévoué à plein temps basé à Erevan et un réseau de supporters dans le monde entier.

« J'ai toujours eu l'intention de m'installer en Arménie, mais je pensais que cela ne se produirait qu’à l'âge de 27-28 ans. Avec les récents événements en Russie, je n'ai pas pu continuer mon travail à Moscou, alors je suis venu en Arménie plus tôt. »

Après avoir déménagé en Arménie, la première étape pour David a été de trouver un emploi. Il a été totalement immergé dans la culture arménienne dès l'enfance, car sa famille tenait à préserver l'identité arménienne. Il a commencé à fréquenter l'école du dimanche arménienne à l'âge de 14 ans, où il a appris la langue arménienne, l'histoire et le christianisme. En tant qu'étudiant, il a été un membre actif du club arménien pendant un an.

David a entendu parler du programme Birthright Armenia par ses amis qui y ont participé en 2019. Les objectifs de David et la mission de Birthright Armenia coïncidaient : le rapatriement. David voit son avenir en Arménie, c'est pourquoi il cherche un emploi pour s'y installer. Birthright Armenia est là pour trouver des solutions pour les nouveaux rapatriés comme David. Elle dispose d'une liste de partenaires de longue date dans tous les domaines qui offrent des possibilités de volontariat dans la perspective de devenir des offres d’emploi.

« Je suis informaticien, mais je m'intéresse aussi à la politique. Je vois un grand potentiel en Arménie, mais je vois aussi que ce potentiel n'est pas exploité au maximum. J'ai toujours gardé mon identité arménienne vivante lorsque je vivais à Moscou. Ici, je comprends qu'il n'y a aucune chance d'être assimilé. »

David a toujours su qu'un jour il retournerait dans sa patrie pour concrétiser ses idées patriotiques. L'amour pour son pays a toujours été présent, que ce soit pendant son enfance, son adolescence ou lorsqu'il est devenu adulte, il est là et ne disparaîtra jamais.

Article rédigé par Iona Aroyan