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Lucig Aroyan
Canada 2023 participant
27 Jul, 2023

Renover une ecole a la frontiere avec l’UGAB

2 min

Trois semaines après le début de mon stage d'ingénieur à Shtigen, mon coordinateur Birthright m'a offert la merveilleuse opportunité de faire une pause d'une semaine dans mon stage initial et de participer au programme triennal Armenians Come Together (ACT) de l'UGAB. Ce programme est dédié au travail humanitaire en Arménie, y compris la rénovation de salles de classe et de centres communautaires, la distribution de produits alimentaires et de produits de première nécessité, et l'organisation d'activités récréatives pour les enfants de la région. Bien que je n'aie aucune expérience dans le domaine de la construction, j'adore travailler avec les enfants et j'ai pensé que ce travail pourrait avoir un impact sur ma vie.

Je suis arrivée dans la salle de réunion de l’UGAB lundi matin devant un groupe de visages familiers et d’autres qui ne l’étaient pas. Certains des volontaires étaient des collègues de Birthright/AVC, tandis que d’autres avaient rejoint le groupe par d’autres moyens. Nous avons appris aue la salle de classe que nous allions rénover se trouverait dans une école d’Araks, un village frontalier de la province d’Armavir.

Une fois que nous sommes arrivés, j’ai partagé une photo de l’école sur Instagram, prête à commencer la journée. Nous avons commencé par retirer les clous dans les murs (il y en avait tellement !) et à recouvrir les fissures et les trous avec du ciment. C’était fatigant, mais très satisfaisant de voir les progrès que nous faisions. A la fin de la journée, une dame arménienne du Canada que je connaissais m’a envoyé un message vocal en réponse à la photo de l’école que j’avais partagée. Elle m’a dit “Lucig, on dirait mon école à Armavir”. Déconcertée, j’ai répondu : “Oui, c’est l’école d’Araks, Armavir !”. Découvrant qu’il s’agissait bien de son école, la dame m’a recommandé avec enthousiasme de rencontrer sa sœur à Araks le lendemain.

Le lendemain, alors que nous approchions de l'école, un homme a soudain arrêté notre bus. "Où est la fille du Canada ? Où est la fille de Cambridge, au Canada ?" a-t-il demandé. "C'est moi !", me suis-je exclamée, et nous avons immédiatement convenu que je leur rendrais visite pour prendre un café avant la fin de ma semaine de travail. En attendant, sa femme Sveta, la sœur de ma connaissance du Canada, s'est rendue plusieurs fois à l'école pour partager des cerises, des boissons et des confiseries arméniennes avec tous les volontaires.

Au cours de la semaine, nous avons recouvert les murs et les plafonds de deux couches de ciment, nous les avons grattés, peints et avons procédé à un nettoyage complet de la pièce. Pendant ce temps, nous avons fait la connaissance de plusieurs enfants du village. Nous avons partagé le déjeuner avec certains d'entre eux, tandis que d'autres, plus âgés, sont venus nous aider dans notre travail. On nous a dit que les enfants allaient peindre une fresque avec nos noms sur l'un des murs, et j'étais touchée.

Le dernier jour, j'ai décidé de rendre visite à la famille pour apprendre à la connaître et échanger de la joie et de l'énergie positive. J'ai rencontré un grand nombre de personnes, de la mère et la belle-mère de Sveta jusqu'à sa fille et ses deux jeunes petits-enfants. Nous avons parlé du Canada et de l'Arménie, pris notre café et nos sucreries, et je leur ai chanté quelques chansons folkloriques arméniennes. En l'espace d'une heure, nous sommes devenus de bons amis, nous avons partagé nos vœux et nous nous sommes embrassés en guise d'adieu.

Je suis heureuse que le travail que mes camarades et moi-même avons réalisé à l'école restera comme une preuve du lien que nous avons tissé avec notre patrie, et après avoir rencontré et tissé des liens avec de nombreuses personnes - qu'il s'agisse des bénévoles de la diaspora, des enfants du village ou de la famille de mon amie canadienne - j'ai pu apprécier à quel point nous sommes tous liés les uns aux autres.

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